Tentai Senshi Sunred 2



Sans conteste, c'est la série qui m'enthousiasme le plus cette saison. Le premier épisode place dès le départ la barre très haut, avec deux génériques d'ouverture : un faux générique à l'ambiance retro, qui reprend les éléments du super sentai (l'assemblage des véhicules pour former le robot ! C'était ma séquence favorite quand, enfant, je regardais ce type de série ; je crois même qu'au final, je regardais surtout les Bioman et cie pour ces séquences...), puis le vrai générique, qui me donne un large sourire à chaque visionnage tellement tout est bien agencé et sent bon le mélange entre respect et dérision envers le genre sentai. Et je retrouve ensuite avec plaisir la galerie de personnages qui m'avaient tant fait rire lors de la première saison, toujours égaux à eux-mêmes. Vamp, les Animal Soldier... C'est dans la droite lignée des épisodes précédents, treize minutes de bonheur produit par la fusion d'un type de série adoré durant mon enfance et d'un humour qui désarme toute ambiance sérieuse. J'ai envie de coucher avec les gars qui font cette série. Voilà, c'est dit. Si vous souhaitez regarder une comédie drôle et décalée cette saison, Tentai Senshi Sunred 2 se positionne en tête sans problème.

Kūchū Buranko



Voici donc la série qui s'est vue apposer le tampon "Prétentieux" à cause de son parti pris graphique, et qui donc a attiré forcément ma curiosité matérialiste. Basée sur des romans utilisant la psychiatrie comme terrain de jeu pour les simili-enquêtes d'un docteur farfelu et de son assistante, la version animée choisit d'ajouter une épaisse couche de délire graphique : les associations de couleurs choquent les yeux, avec une forte utilisation de violet et de vert fluo, la rotoscopie est utilisée dans certaines séquences, les décors sont fouillis et alambiqués, le docteur possède trois apparences qui ne dénotent pas avec le reste de l'ambiance... Tout est là pour créer un malaise, un vertige, ou du moins pour éviter que l'on puisse se reposer sur un quelconque élément normal. Mais ne nous méprenons pas : l'histoire n'a rien de compliqué et elle se suit avec aisance si l'on ne se perd pas trop longtemps dans le bazar graphique. C'est un récit amusant, en particulier grâce au personnage du docteur, qui traite son patient avec humour et décontraction. En bref, Kūchū Buranko est un dessin-animé fou et joyeux, un véritable scandale !

A signaler : un article intéressant sur MATA-web au sujet des personnes derrière cette série

Kimi ni Todoke



Là, j'avoue : c'est typiquement ce que l'on peut appeler un péché mignon. Je pourrais sortir le discours classique du type qui n'est pas porté sur les romances, qui d'habitude ne supporte pas le style shōjo, mais qui a tout de même laissé sa chance à cette série. Mais en fait, j'ai simplement craqué lorsque j'ai vu les bouilles de Sawako, l'héroïne de Kimi ni Todoke. Le fait qu'elle soit en plus d'une innocence et honnêteté sans faille a fini de me convaincre : c'est ma favorite de la saison. Trève de moettitude, la série possède un capital sympathie (par le biais de Sawako) qui permet d'atténuer les grincements de dents que me provoque la formule shōjo : en plus de la romance, on suit une histoire d'amitié, de confiance, de respect, en résumé tout ce qui me met la larme à l'oeil avec une facilité déconcertante. Ajoutons à cela de superbes dessins pour les décors, et on obtient un dessin-animé plaisant et agaçant à la fois.

On en parle aussi sur : Gen's Stream

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Pour finir, j'irai fort probablement voir Mind Game et Evangelion 2.0 au festival des Utopiales de Nantes la semaine prochaine, ce sera l'occasion d'écrire de nouveaux articles... ou encore des petits avis.