- J'ai acheté le premier volume de Sayonara monsieur désespoir et j'en suis assez satisfait. Le lexique à la fin, qui explique tous les jeux de mots et les références à la sous-culture japonaise, est pratique mais a aussi l'inconvénient de tuer les blagues (expliquer en quoi un gag est drôle, c'est l'assurance du bide) ; mais d'un autre côté, ne rien commenter ferait louper pas mal de blagues placées ici et là... J'aurais bien voulu voir une traduction complète, qui aurait changé toutes les références japonaise en références françaises et tenté des jeux de mots similaires à la version originale, juste par curiosité, même si je me doute que le challenge doit être quasi-insurmontable (ou alors avec un résultat horrible). Il reste encore heureusement au manga son humour cynique sur la société et ses dessins que j'adore (pour la petite note, j'apprécie entre autres ce style graphique car il me rappelle -surtout au niveau des décors- celui d'un dessinateur qui réalisait des jeux des 7 différences dans un journal, jeux que je faisais tous les matins avant d'aller en cours au collège... Comme quoi, un coup de coeur tient à peu de choses). A noter aussi que dans la cascade de textes, on peut lire quelques fautes de frappe qui ne sont pas les bienvenues, dommage.

- Minami-ke Okaeri a battu le record de la tranche de vie possédant le plus de tares à tous les niveaux, écrasant à plate couture Hyakko. J'avais pourtant un reste d'espoir après cette scène vers le début de la série, mais la suite l'a anéanti. Si vous avez un jour envie d'écrire un pamphlet contre la tranche de vie, je vous conseille cet animé comme choix de premier ordre.

- Pour la nouvelle saison d'animés, je n'ai pas encore décidé quoi regarder... Bon, ok ok OKAY, je regarde K-On!, c'est vrai. J'étais vendu à cette série avant même le premier épisode, après avoir jeté un oeil sur les premiers chapitres du manga : c'est totalement ma tasse de thé. Il est amusant de constater que tout comme pour Hidamari Sketch, la version animée de K-On! amplifie l'aspect mignon du personnage principal (à la nuance que Yui se situerait plutôt dans la branche attardée du mignon). Mais je m'en fiche, I'm with Ritsu.

- J'ai un article sur Maria†Holic à finir. Il va être horriblement long pour une critique de comédie. Mais j'ai l'impression que cette série a été injustement boudée alors que je la trouve pleine de génie et de malice, du coup je suis en train de pondre un texte surchargé qui expliquera en quoi tout est bien et qui aura pour effet de rendre tout fade (cf le coup des explications de blagues au paragraphe précédent). Cruel destin.

- En parlant d'écriture : j'ai trop souvent le sentiment de ne pas avoir écrit assez de choses dans mes articles, d'avoir loupé des éléments. J'ai beau tenter de mettre le plus d'idées et d'impressions possibles dans mes textes, il y en a toujours que j'oublie et dont je ne me rappelle que trop tard, lorsque l'article est publié. C'est très frustrant, mais je pense que si je commençais à éditer mes critiques pour faire des rajouts, je n'en finirais jamais et je risquerais également de les rendre pires qu'avant en m'étendant trop sur certains points. Il faut que je me contente de ces formes incomplètes, j'imagine. Heureusement, les commentaires sont là pour parfois combler ces manques, aussi bien par moi que par les lecteurs de ce blog, que je remercie d'ailleurs pour leurs apports.

... mais j'ai toujours envie d'écrire la biographie de Miyako.